Serial Killers: enquête sur les tueurs en série 

de Stéphane Bourgoin

Attention cette page n' a de valeur que prise pour ce qu'elle est. De la propagande. Tous les propos relatés ici sont extraits du livre sus-nommé et s'il en est question ce n'est ni pour en déformer les propos, ni pour le plagier mais bien pour en assurer la publicité entièrement gratuite, quelques avant-goûts pour mettre "l'eau à la bouche", commercialement parlant bien sur! Pour aller sur le site de Stéphane Bourgoin cliquez-là. Sachez que "Serial killers" est édité chez Grasset à 125frcs et que tous les droits des textes cités entre guillemets ci-dessous sont réservés à l'auteur.

Autre chose: tous les mineurs sont priés de descendre du train en route car les propos de ces messieurs les psychopathes sont parfois crus, moi-même éprouvant un certain dégoût à lire certaines phrases!

Stéphane Bourgoin s'intéresse de très près au serial-killers depuis bien longtemps déjà. Je dirais même que c'est assurément une des personnes les plus compétentes au monde en la matière. Il a organisé un des premiers colloques sur la question avec les plus prestigieux "profilers" et enquêteurs. Il a rencontré de plus de nombreux "cas" et les a même questionnés (voir plus bas). 

Son livre, c'est du béton. Les chiffres, commentés. Le profil psychologique, réalisé avec les témoignages de vrais "profilers" (terme que Bourgoin n'apprécie guère) et de psychiatres . Ceux qu'on compte sur les doigts d'une main (ou deux) au monde. D'ailleurs l'auteur se méfie de la mode des tueurs en série dans les médias. Souvent des histoires bien illusoires qui n'ont pas grand chose à voir avec la réalité effectivement. Parfois, cependant, on est fasciné par la réalité. Elle dépasse d'elle même la fiction. Ceci-dit Stéphane Bourgoin ne peut pas nier qu'il surfe sur la vague de mode "serial-killer" sans y adhérer. Après tout certaines fictions mettant en scène des tueurs ne sont pas à jeter (jugez plutôt: annexe cinéma consacrée aux films de tueurs).

Bourgoin a aussi beaucoup fréquenté les prisons haute sécurité pour y rencontrer ces malades du crime. Dans le livre il relate ses entretiens avec, pour la plupart, des condamnés à mort en sursis. Je vous en ai mis quelques morceaux pour déguster après car ils sont pour la plupart ignobles, issus tout droit de l'enfer. On dénote les conditions mentales optimales dans lesquelles il faut être pour affronter, ne serait-ce qu'en parole, de tels personnages. 

Attention, dans le paragraphe suivant des psychopathes parlent de leurs actes crûment. Les mineurs et autres fragiles, sont priés de déserter

  • Albert Fish raconte à son psychiatre qu':  "Après avoir démembré le cadavre, il en découpe une partie de l'avant-bras et divers autres morceaux qu'il enveloppe dans un mouchoir. Dans la poche de sa veste, il prend du coton qu'il imbibe avec de l'essence à briquet contenue dans un flacon. En se penchant en avant, il s'enfonce le coton dans l'anus, avant d'y mettre le feu avec une allumette". Très inquiétant.

  • Arthur Shawcross écrit à sa maîtresse Clara Neal: "On va me faire passer des radios du cerveau et j'espère qu'on va trouver quelque chose, sinon on va me brûler les fesses, les cuire, les frire et les suspendre. Si c'est le cas n'oublie pas d'apporter le sel!" Un certain humour...

  • Richard Chase réponds à Bourgoin:

    "Est-ce que vous avez  des remords, Richard? "

    "Je ne sais pas... C'est eux qui devraient en avoir pour m'avoir persécuté. Ils en avaient tous après moi, mon père, ma mère et tous ces gens du quartier. Ils m'ont toujours torturé, empoisonné ma nourriture. Un jour, je me vengerai. Je vais bientôt mourir empoisonné et je reviendrai pour boire leur sang."

  • Gary Heidnik: (à Bourgoin)

    "Après tout ce n'était pas ma faute, je cherchais juste à créer la vie. Et puis ce n'est pas moi qui les ai obligées à me suivre. Elles l'ont cherché."

  • Gerard John Schaefer: modus operandi, extrait du livre.

    "Il prenait des auto-stoppeuses... Il leur demandait leur nom leur numéro de téléphone et leur adresse... Il les emmenait dans un endroit isolé. Il était nécrophile c'est-à-dire qu'il violait les cadavres de ses victimes, il les obligeait à boire de l'alcool pour les stimuler à éliminer et il les photographiait pendant qu'elles urinaient ou déféquaient."

  • Henry Lee Lucas & Ottis Toole

    Le plus horrible "couple" d'assassin de l'histoire du meurtre? Nécrophiles, cannibales, psychotiques, démoniaques, zoophile?, pyromane... allons-y gaiment!

    Extrait du livre:

    "A 5ans il accompagne sa grand mère sataniste dans des expéditions nocturnes et l'aide à déterrer des cadavres dans des cimetières."

    Extraits de "l'interview" de Toole par Bourgoin:

    "...Quand j'étais encore tout petit, mon père pour me punir m'a installé sous un séchoir à linge où il avait attaché ensemble deux chats par la queue... j'étais en-dessous et les chats se déchiraient entre eux ... leurs entrailles pendaient et je recevais tout le sang sur la figure..."

    "quand j'étais tout petit ma soeur m'habillait en fille... c'est devenu de plus en plus dingue au fil des ans... pouvais pas m'arrêter...". A 6 ans la soeur de Toole l'oblige à se prostituer (elle sera condamnée par la justice américaine).

    "... parfois ma grand-mère essayait d'avoir un cadavre encore tout frais, dont elle coupait la tête... elle prenait la tête entre ses mains, en attendant que la peau se déssèche... d'autres fois, elle retirait la peau de la tête pour se l'étaler sur son propre corps... elle disait que sa peau resterait jeune en faisant ça... c'est ce que je faisais quand j'étais petit..."

    Extrait du livre de Bourgoin:

    "Henry Lee Lucas est sans doute le serial killer le plus controversé de l'histoire du crime américain. Né le 23 Août 1936, ce borgne sadique, bisexuel, a été condamné pour onze meurtres. Il est soupçonné d'avoir directement participé à cent cinquante-sept assassinats..."

    "Une fois au moins, Lucas traverse plusieurs États avec la tête coupée d'une femme posée sur le siège arrière de sa voiture..."

    Toole parle de Lucas:

    "... puis il a vu cette satanée chèvre dans le pré et il a voulu baiser la chèvre... je lui ai dit: "Toi t'es vraiment cinglé, tu veux enculer une chèvre!"... Il a enlevé les bottes qu'il portait, les a enfilées sur les pattes arrière de la chèvre avant d'enculer la chèvre... "(à prendre avec des pincettes)

    "Il adorait toutes sortes de morceaux... le cœur... il se préparait un plat de viande à l'étouffée avec le cœur, les côtes... il m'a dit que le meilleur morceau... le plus tendre c'était les fesses... oui, les fesses c'était le morceau de choix..." (joue les innocents pour plus charger son acolyte)

    Ottis Toole à propos d'une de ses victimes. Un jeune garçon Adam Walsh: il a "adoré baiser ce succulent garçon dont les cris d'effroi lui ont procuré beaucoup de plaisir".


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